La réincarnation d’après Maître Philippe de Lyon (Bertholet)
P45 : les hommes se sont tellement éloignés de la vraie Vie et de la vraie Lumière ; ils ont entassé sur le pauvre petit germe vivant, déposé en eux par le Ciel, tant de matériaux lourds et inutiles, que leur cœur est, en général, insensible et froid. En eux, tout souvenir de leur moi véritable est effacé : leur fausse personnalité écrase la vraie ; leur cerveau raisonneur a pris une telle importance, que souvent même la présence d’un homme libre et le rayonnement céleste qui émane de lui, n’empêchent ni les sottes curiosités, ni les faux jugements, ni les analyses compliquées, ni les incompréhensions des choses les plus simples et les plus ordinaires de la vraie Vie.
P68 : il existe des envoyés cycliques qui viennent à certaines périodes remuer l’humanité, engourdie dans les plaisirs ou rendue veule par une quiétude trop prolongée, nous sommes ici pour nous battre, pour lutter, et tout individu qui prend sa retraite, espérant ne plus rien faire, est rapidement enlevé de la Terre.
P90 : il souffre comme nous souffrons, subit toutes sortes d’humiliations, car les affronts ne lui sont pas épargnés et toujours il accepte cela humblement
sans jamais le montrer à ceux qui le font souffrir, il pourrait les immobiliser en se dévoilant.
P91 : Ah mon ami, quand on essaye de pratiquer la charité et d’aimer son prochain comme soi-même, on développe en soi quelque chose qui nous permettra de Le reconnaître, ce quelque chose c’est l’amour. Et puis souvenez-vous bien qu’Il ne montre jamais ses pouvoirs pour éblouir les foules ; Il passe au milieu des hommes, comme l’un de nous, rien ne le différencie. Il s’efforce d’être banal, quelconque, et c’est seulement quand, dans ses yeux, luit un éclair de cet Amour Divin, qu’Il nous porte, qu’on peut voir en Lui quelque chose de différent de ce que nous voyons chez les autres.
P116 : tous les 2000 ans à peu près, à des périodes plus ou moins fixes, il apparait un sauveur et celui-là est toujours persécuté.
P136 : et pour détruire l’orgueil, ce n’est que par la souffrance qu’on y arrivera.
P137 : celui qui n’a pas d’ennemis est un tiède, en ce qu’il n’a jamais fait le bien, parce qu’en faisant le bien on n’en récolte généralement qu’ingratitude, ce dont on ne doit pas s’inquiéter. Si l’on donne c’est pour soi et non pour les autres puisque nous n’avons pas à juger ceux à qui l’on donne.
P138 : les épreuves qu’on subit en se révoltant ne sont pas comptées.
P143 : On est au bout de ses peines lorsqu’on est heureux de ses peines.
P154 : vous avez des ennuis, si vous pouviez comprendre ce que sont les ennuis, vous ne vous plaindriez pas, ils éclaircissent la vie (2-12-1902).
Vie et paroles du Maître Philippe
P200 : Dieu nous a envoyé son fils bien aimé pour nous montrer le chemin qui conduit à la grande famille, mais le chemin est aride et pénible, aussi nous ne faisons rien pour le suivre. Nous nous contentons des adversités qui nous sont envoyés par le Ciel et encore ne les acceptons nous qu’en murmurant. Voilà qui prouve combien nous sommes loin du vrai chemin que nous montre Jésus.
P218 : l’esprit avancé peut revenir dans un corps, plus l’esprit est avancé, plus il saura ce qu’il a à faire et plus il aura à faire.
Extraits de Maître Philippe, Thaumaturge et homme de Dieu
Je veux te charger un peu les épaules ; si tu veux être libre, fais la volonté du Père : aider les autres, avoir confiance, prier par l’exemple, c’est plus difficile. Force-toi, mange ce que tu n’aimes pas. L’enfant fait d’abord la volonté de son père ; après, le père fait celle de son fils. C’est absolument la même chose avec le Ciel. Il fait ensuite toutes nos volontés. On peut arriver à cela en une existence. Cela peut comporter des épreuves, de la prison…..
Les souffrances physiques font avancer et font comprendre celles d’autrui.
Pour faire un bon soldat, il faut aller au feu. Pour comprendre le mal de votre frère, il faut le ressentir vous-mêmes.
Tous les préceptes se réduisent à un seul : nul n’entrera au Ciel qu’au jour où rien ne lui coûtera. Tant qu’un acte à accomplir pourra lui occasionner
quelque peine, il ne sera pas prêt.
Les chemins tracés par la nature sont nombreux et variés ; ils doivent être tous suivis par des êtres différents, les rôles ingrats comme les beaux. Ne jugez donc personne !
Ne jamais manifester sa tristesse ; se cacher pour pleurer ; sourire au dehors.
Il faut aider tout le monde sans s’occuper de savoir si celui qu’on aide est un ivrogne, un voleur, etc.
Ne faire souffrir personne.
Ne jamais user de l’épée, même pour un diable ; agir par la douceur.
Il ne s’agit pas seulement d’avoir le bon vouloir ; il faut aussi l’action qui est la lutte.
Pour qu’elle soit entendue, il faut d’abord pardonner aux ennemis puis remercier le Ciel.
C’est le seul moyen d’avoir accès au Ciel, car pas un ne peut y entrer s’il n’aime son ennemi comme lui-même, et si cet ennemi n’entre pas dans le Ciel, vous n’y entrerez pas non plus.
La prière sans la charité préalable ne peut rien.
Ce n’est qu’en persévérant que l’on arrive au but. Cela peut être long et difficile, mais le Ciel peut donner la réussite parfois tout d’un coup.
Je vous atteste que celui qui aimera son prochain comme lui-même sera toujours entendu et exaucé.
L’Evangile nous dit qu’on se servira envers nous de la même mesure que celle utilisée par nous envers les autres. Il faut donc avoir de son frère le pardon des injures ou du mal qu’on a pu lui faire.
Pardonner à qui nous nuit c’est semer en lui le germe qui, un jour, produira le remords et le retour au Bien.
Le Maître ? C’est celui qui provoque des disciples ardents ou des adversaires impitoyables
Il est dangereux de se laisser appeler « Maître », parce que, outre l’évocation des êtres d’orgueil qui veillent autour de nous, cela donne à celui qui accepte ce titre la responsabilité de toutes les fautes commises par ses soi-disant disciples.
Si vous reculez devant un effort, il vous sera doublement difficile d’avancer.
Lorsqu’un coupable est jugé par les lois civiles et subit une peine, il est dispensé d’être jugé par les lois du Ciel. Ceux qui jugent seront jugés à leur tour.
Aimez votre prochain comme vous-mêmes, il n’y a pas autre chose à faire,
Matez-vous si vous ne voulez pas être matés !
Pour nous connaître voyons ce dont nous chargeons le prochain.
Soyez un puits pour les fautes d’autrui.
Celui qui nous salit nous blanchit ; celui qui nous jette la pierre nous grandit.
Si quelqu’un vous dérobe quelque chose, donnez-lui beaucoup plus qu’il ne vous a pris.
Si quelqu’un vous fait du tort, pardonnez-lui et je vous affirme que Dieu vous rendra par la porte ce qui sera sorti par la fenêtre.
Demande. – Si l’on est appelé comme témoin, peut-on accepter de l’être ?
Réponse. – Oui, mais il ne faut pas dénoncer, et si vous savez quelque chose qui puisse faire condamner, il faut l’oublier.
(En 2002, Robert Lé Dinh fut appelé au tribunal d’Agen : un homme était mis en cause pour détournement d’argent. Tang dit qu’il ne savait rien sur cette affaire)
Lorsque nous prononçons : « Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien », cela veut dire : « Père, donnez-nous le pain de l’âme qui est la souffrance. » La souffrance est la nourriture de l’âme comme le froment est la nourriture du corps.robert Lé Dinh