Lettre au grand Monarque

A vous le Grand Monarque, vous êtes la Toute Puissance du Père, jaillissant du centre, du Cœur sacré de Dieu, vous êtes la beauté du Fils magnifiée par le sacrifice absolu, l’holocauste perpétuel de votre Amour, vous êtes l’Oiseau resplendissant de l’Esprit de Dieu qui ensemence et donne vie à toute créature et à toute chose, vous êtes « Un » dans le Père, le Fils et le Saint Esprit, le Seul l’Unique et le Véritable, de vous jaillit toute la puissance, vous êtes en tout et partout, sans vous rien ne peut être, car vous avez tous les pouvoirs et vous êtes l’Esprit de la Vie, tout absolument tout n’est que vous, vous étiez là au commencement des temps, et par votre souffle vous avez donné la vie, par votre souffle sur les eaux célestes et ainsi jaillirent toutes les créatures, quelles qu’elles soient, vous êtes le phénomène de la vie, vous êtes l’être sans visage, car vous pouvez prendre tous les visages, vous portez le glaive à double tranchant de la justice, sur votre bouche est posée la grâce, et votre parole est d’airain, ô combien votre toute puissance m’a fait trembler, et me fait trembler encore dans ma toute jeunesse vous m’avez effrayée en vous manifestant auprès de moi, ne sachant si vous étiez du bien ou du mal, vous êtes l’Enfant Roi soutenu par le bras puissant du Père, le choisi de Dieu, vous le Saint Élu, le trésor du Père, votre splendeur resplendit dans tous les univers, vous êtes la seule, la seule véritable Lumière et vous n’avez pas d’ombre, j’ai vu les arbres se courber sur votre passage, pour vous rendre gloire et hommage, j’ai vu les animaux agir d’eux-mêmes, j’ai vu tant d’autres choses encore, je vous ai vu sur le trône en vieil or siégeant au-dessus de tous les sages, vous êtes le Roi des rois, votre front est sein de la plus belle des fleurs de lys, et vous, dans votre infini et éternel Amour, vous avez pris chair, vous êtes descendu sur ce monde porter le jugement céleste et établir la loi de l’Amour, la Jérusalem Céleste. Vous êtes descendu pour ôter de la tête du Christ la couronne d’épines et y déposer la couronne de gloire, la gloire de Dieu. À vous Grand Monarque je vous demande pardon de ne pas savoir exprimer tout ce que mon coeur vit, de votre magnificence, de votre grandeur, comment exprimer par les mots l’incommensurable, l’Éternité, je vous remercie à vous Grand Monarque, je vous remercie de m’avoir choisi pour être auprès de vous, auprès du Saint Élu, qui est vous. Je vous fait allégeance et me soumets à votre volonté, et je sais ô Grand Monarque que tous les amis qui m’entourent, tous ceux qui font partie du groupe font de même, ils se mettent à genoux devant vous, ô Grand Monarque, car nous devons nous soumettre à vous et vous obéir et nous désirons le faire librement car vous êtes la Toute-Puissance du Père.